mercredi 25 juin 2014

Des mots (et une blague sur les crottes de nez)

Salut la blogo,


Je m'excuse, j'ai du mal à revenir par ici. Pas le temps (du tout), moins d'envie. Des nouvelles qu'on n'a pas le temps de donner, des choses dont on n'est pas sûr de vouloir parler... De l'évolution, des changements, du bonheur, Montréal quoi. 
Vous m'en voudrez pas si j'm'en veux pas ?

Bon, d'abord il y a ces jolis clichés faits par Pierre (le mec qui mimait Suce ton gun Magnum comme personne) que je suis censée publier depuis un bail. Mais ils sont un peu sexy, et c'est pas trop l'esprit du blog, ni le genre de la maison. Alors j'hésite. On ne me verra pas publier des photos du gros postérieur mou que je n'ai pas m'aspirant le string de bain. J'me prends pas pour Loana non plus (même si un piercing "mouche" m'aurait donné un joli air très mutin et cérébral). Je voudrais pas avoir l'air de ça, alors faudra trier. Mais ça viendra... quand je l'aurais décidé.



Et puis en ce moment, je n'ai plus le temps ni l'envie de faire des photos de mode et de bloguer. Même si j'adore les belles choses, m'habiller avec ces trucs que je ne peux pas m'arrêter de shopper et puis ces autres futilités. Mais je fais plein de trucs, que je considère plus importants et épanouissants que ça en ce moment; alors je m'écoute, je pense un peu à ma pomme, et ça fait du bien je dois dire.

Oui, j'ai emménagé il y a quelques mois dans un appartement génial, que j'adore, dont l'emplacement est idéal et que j'ai envie de *pimper*. J'avais des bureaux moches que j'ai voulu rendre jolis. Du coup j'y ai passé du temps (sur le papier journal ça ne fait pas rêver mais en vrai ça envoie du pâté).









J'ai aussi pris un chat en leasing. Un petit machin poilu, qui morve, fait des blagues et des câlins, me prend plein de temps et plein d'amour. C'est une star pour mes invités (et moi, bien sûr). Il miaule comme s'il avait pris un coup de pied mal placé et adore me pincer avec ses dents (nez, menton, tout y passe). Voilà, je le kiffe, et lui aussi, je le pimpe. J'ai investi dans un noeud pap' en jean, parce que j'ai décidé que c'était un dandy.






J'essaie de tenir ma routine sportive qui me fait un bien fou. Non. En fait c'est faux. Je fais n'importe quoi. Je bois des bières et mange des burgers pratiquement tous les soirs. Et je m'en fous. Quand j'ai du temps je fais du sport, sinon je profite de ce petit paradis, Montréal l'été. Voilà.
Et le truc parfait à faire chez soi pour se sculpter un joli corps et se faire du bien, c'est du yoga. Je crois pouvoir dire que ça me réussit, ça me plait pas mal (mais ne suffit pas à m'épuiser), donc aussi longtemps que ça me tentera... ça aussi, je vais continuer.


Et puis voilà, il y a les potes. Les copines qui portent des masques de chat, qui font des bulles, avec qui on fait les 400 coups, on aime parler de tout, apprendre, grandir, régresser, trouver des solutions à ses problèmes, de nouvelles lubies, à voir clair pour les prochains mois, ne plus flipper, avancer, cravacher, faire des bulles.



Ces soirées pas possibles qui n'ont lieu qu'ici, où tu rencontres des gens dont t'oublieras peut être le prénom mais dont tu te souviendras longtemps. Ces rencontres qui te font du bien là où t'as eu mal.
Qui t'aident à oublier jusqu'à les nier ces histoires qui t'ont rien apporté d'autre que des déceptions à répétition, de celles qui font autant de bien qu'un coup de poing dans les seins, tu vois ?
Alors quand tu sens que t'es lassé de trébucher, de perdre ton temps et de sentir tes cornes pousser, bah t'ouvres les yeux, t'(u)percutes et là ça commence. C'est la vie qui reprend sa saveur. Les "trucs" sentent de nouveau bon et le monde est de nouveau beau. Putain, c'que ça fait du bien.
Moi je crois qu'il y a les médiocres, et y a les autres. Rarement ça se mélange. Enfin, quand on se paume quoi. Moi j'ai toujours eu un sens de l'orientation à la con, ça doit être pour ça...

Je confie la cape de la lose à ceux à qui elle va bien au teint. Chez moi, à la maison, on m'a appris à devenir quelqu'un de bien. Pas de parfait. Mais de bien. Et puis ça me convient bien de faire des choses bien de ma vie. Elle est pas pourrie, on va faire en sorte que ça soit jamais le cas. 

C'est vrai, y en a qui sont nés avec un karma daubé, ceux qui sont nés avec une cuiller en argent dans la bouche, des parents bien éduqués et qui pourtant sont de vrais trous d'cul, et ceux qui, comme moi, ont été aimés, de manière inconditionnelle et pas forcément si conventionnelle, à qui on a appris le respect et inculqué de vraies valeurs. Et ça, ça serait moche de le souiller. Dans ma famille à 3 parents on m'a appris à me tenir correctement, à aimer les gens, et à pas me laisser démolir. J'ai tout bien obéi, filez moi un bon point, merci. 



Bon sang, je saute de la poire à l'âne mais quand même... ces instants de vie plutôt surprenants où tu débarques dans des lieux insolites, pleins gens que tu connais pas, qui t'accueillent à bras ouvert et te permettent de vivre avec eux des moments dont tu te souviendras pour un bout... C'est vraiment quelque chose. Quand c'est pas un barbu qui improvise un souper provençal (Perceval ?) pour 100 personnes sur un genre de parking où t'as évidemment pas le droit de manger de la pissaladière, c'est sur le plus beau toit de la ville que tu assistes à un coucher de soleil à couper le souffle pendant que tu sais pas encore que t'es entrain de rencontrer des gens géniaux. 'pis là, y a l'autre barbu. Celui qui te change la vue. Qui annule presque tous les coups de poing dans les nichons et dans la dignité. Celui qui te dit au petit matin que t'es shapée comme une panthâëèrhe et avec qui t'as pas encore trouvé le temps de bailler. "Juste" un type bien. Avec qui c'est simple et ça fait pas mal.

En tout cas Montréal l'été, ça sent le paradis. Je découvre la ville à vélo en ce moment. Un bonheur. On se rend compte que le métro ça te cache plein de choses. Quand c'est pas caniculaire, ça sent bon la pluie. Ce qui fut un bon prétexte pour investir dans des bottes. En plastique. Rouge. (ET une marinière Kitsuné x Petit Bateau pour un total look de bretonne, sinon ça marche pas).




Plus on avance dans le récit, plus les paragraphes sont massifs. Il serait peut être temps d'aller dormir, pour voir comment ça fait. Je dors comme un nouveau né depuis 2 mois mais je me couche tard. Et quand ça ne se finit pas à dormir en maillot dans le parc à coté de chez moi, c'est avec avec un thé glacé Starbucks avec mon prénom mal écrit dessus (Narine...) et le cerveau ratatiné (genre, comme une crotte de nez.) (oui oh ça va. Toi aussi ça te démangeait.).



Quand on en a bavé pendant l'hiver, l'été nous fait tout oublier. Nan, sérieux. 

Heureusement il y avait les potes, les amis, les étrangers, les inconnus, la famille, les chalets, les jours heureux et ceux moisis du cul, les bières (givrées), les dumplings, les caipirinhas, le sport, le boulot, les soirées, les filles, les garçons aussi, le chavroux et les avocats, Fauve et les chats des potes presque aussi doux que ma capuche pour devenir gâteux.

Voilà. Maintenant, place à l'été qui nous est tombé dessus en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, aux bières (embuées), aux nuits moites et à la marque des sièges des terrasses imprimée sur les cuisses. Les parcs, les pique-nique (barbecue ou électroniques), Fauve, et Sheryfa Luna (oh ça va, on déconne. oh.), les tâches de rousseur, les chalets, les chums en marinière et espadrilles, les festivals, les prénoms qu'on retiendra, ceux qu'on oubliera, les gougounes, les mangues du marché, la transe des tamtams, les burgers, les tatouages qui fleurissent sur les corps dénudés, les tartines de ciel rose, la sangria du Newton, la fabuleuse terrasse du Nelligan et ses charmants habitués, les virées improvisées, les retours de soirée à pieds (nus). La vie.